Une cohésion d'organisation permettant une croissance démesurée

Publié le par Pablo


Dans le sud de l’Europe se bâtit aujourd’hui : celui des fourmis d’argentine (linepithema humile)  C’est un phénomène unique qui ne sait jamais produit depuis la création du vivant : au lieu de se combattre, des espèces différentes de fourmis s’associent désormais pour former des colonies de milliards d’individus. Lesquelles envahissent de plus en plus le monde…

Un empire de plus de 6000 Km ! Car de la Galice espagnole à la riviera italienne, en passant par Porto, Valence, Perpignan, Marseille et Nice, cet insecte n’en finit pas de gagner du terrain. Formant tout le long de la façade méditerranéenne une armée de milliards d’individus.

Les spécialiste nomment se phénomène des « supercolonie ». Quand on sait, comme nous l’avons expliqué précédemment, que les fourmis mettent en place une organisation hyper sophistiquée tant socialement grâce aux castes mais aussi massivement grâce à la complexité et l’efficacité de leur communication, ces gigantesques regroupement ont de quoi inquiéter.

Car ces supercolonies posent de véritables problèmes écologiques la ou elles passent. L’histoire de la fourmi d’argentine est remarquable. Originaire des forets sud-américaines, elle a volontairement été introduite dans les années 20 en Europe, par le biais des bateaux qui transportaient du café sur les liaisons transatlantiques. 80 ans plus tard sa super colonie inquiète. Surtout que ses ouvrières sont très agressives, omnivores et expertes dans l’art d’exploiter les ressources alimentaires. Equipées de mandibules tranchantes, d’un venin et de puissantes phéromones défensives. De plus elles n’hésitent pas à attaquer divers insectes, assaillant ainsi les nids pour y capturer œufs, larves, nymphes pour les consommer ou en faire leur esclave. Ces caractéristiques amplifiées par le nombre d’individus leur permettent d’élimer localement les fourmis européennes ; et même de concurrencer d’autres invertébrés.

A ceci se rajoute le fait que la fourmi d’argentine favorise la prolifération des parasites, tels que les pucerons, les cochenilles dont elle raffole le miellat sucré.

Mais attention les supercolonies ne sont pas simplement une juxtaposition de fourmilières et une concentration importante d’individus : elles inventent un mode d’association unique.

Car normalement même si les fourmis appartiennent à la même espèce celle-ci ce livreraient batailles ; car elles n’auraient pas les phéromones cuticulaire (donnant l’indice chimique de la colonie dut au échanges intra coloniaux) et ainsi se détectant comme ennemies. Dans les supercolonies à l’inverse les ouvrières et les individus sexués se côtoient sans agressivité et passent d’une fourmilière à l’autre. Donc chaque reine au moment de l’envol nuptial colonise à seulement quelques mettre de la supercolonie continuant ainsi la chaîne démesurée. Une chaîne qui commence à s’étendre sur plusieurs centaines ou milliers de nids tous reliés les uns aux autres. Heureusement à l’heure d’aujourd’hui les supercolonies sont rares parmi les 12000 espèces de fourmis recensées. Cela nous en quoi les 120 millions d’années que les fourmis ont subies à créer un puissance non égalé à l’échelle des insectes.


 

Publié dans TPE

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