Antoine

Publié le par Pablo

Antoine. C'est mon grand père. Un basque. Il a vécu de difficiles chose dans sa vie. D'abord il doit fuir le régime de Franco et fuir la guerre civil. Comme des millions d'espagnol il se réfugie dans les Pyrénée. Et il y rencontre ma grand mère. Des années plus tard c'est la seconde guerre mondial qu'il doit fuir... Mais sa reste Antoine, papy.

C'est mon grand père. Décédé il y a déjà 5 ans. J'avais 12 ans. Je regrette aujourd'hui de ne pas l'avoir connu plus. Je n'ai rien pu lui donner volontairement en tout cas. Il m'a tant donné. C'est grâce à lui que j'ai une si grande énergie, une approche certainement différentes de la vie. Vivre au jour le jour sans se poser de question. Ne pas subir les contrainte extérieur tel que le manque, la peine, le regret.
Il y a 5 ans. J'avais 12 ans. J'ai pleuré. Énormément pleuré. Je pense avoir pleuré toute les larmes de mon corps. Si bien, que suite à cet évènement, mon esprit s'est refermé. Mais bien refermé. Il laissait seulement passer du bonheur. Et alors je souriait. Tout le temps. Mes amis riaient parce que je souriait. Je me faisait même engueuler parce que je souriait. Et je souriait parce que je me faisait engueuler. J'appréhendai les moments ou mon prof m'engueulais car je sait que j'allais sourire. Et un élève qui sourie parce qu'il se fait engueuler, bah les profs ils aiment pas.
Il y a 5 ans. J'ai pleuré. J'ai si pleuré que j'y ai gagné. Et je me souviendrai toujours d'un moment. Un soir. Je me calmais. Ma mère appelle le père de samuel. Elle annonce la triste nouvelle. Et j'apprends que samuel Pleurais. Je ne sais pas pourquoi, mais d'un seul coup, tout est remonté. Et j'ai pleuré encore. Pleuré parce qu'un copain d'enfance pleur pour mon grand père. Absurde ? peut être. Mais en y repensant, c'est vraiment... un sentiment irréel. Pleurer parce que samuel pleur mon grand père.
Il m'a donné une force de vie si grosse, que j'étais incapable de pleurer. Incapable de ressentir une peine, un manque. Et alors j'essayais de réconforter mes proches. Il faut parler si sa ne va pas, s'il y a des problèmes. Et alors je les faisait parler. Et je les écoutais. Et je remercie mon grand père pour ce don.

Mais aujourd'hui, je manque de cette énergie. Et j'ai même pleuré il y a 5 jours. Et encore avant, il y a un mois. Je manquerai d'énergie ? Ou la cause la mérite vraiment. Je n'ai pleuré que pour des personnes qui ont énormément compté pour moi. Je parle là de véritable pleur. Pas des pleurs parce que tu as cassé un verre alors que tu es petit. Des pleurs de tristesse. Ces pleurs sont rares. Peu de monde peuvent dire que j'ai pleuré pour eux. Tout d'abord mes parents, lorsqu'il se sont séparé. J'ai pleuré. Puis mon Grand père. Certainement les plus gros pleures. Durant une semaine. De véritable pleurs. Et aujourd'hui pour Margaux. Encore ces rares pleurs.
Mais ce don. Ce don peu être un fardeau. Lorsque j'aimerais pleurer. Lorsque l'on sent les sanglots nouer ma gorge. Mais que se don retienne mes larmes. Alors qu'il faudrai qu'elles sortent. Ces quelques moments où j'ai besoin de pleurer mais qu'il m'ai impossible. Ces moment sont dure.
Je suis certainement bizarre. Je suis assurément paradoxale. Mais pleurer fait du bien. Sentir les larmes de peines s'échapper de son corps. Couler lentement le long de la joue. Ces larmes pleines de craintes, pleines de tristesses, pleines de désespoirs. Les sentir partir de son corps.

Et demain. Demain... Retrouverais-je le don de mon grand père ? Qui me fera encore rire ? Il le faut pourtant. Même si aujourd'hui J'en ai pas envie. Aujourd'hui je veux encore pleurer. Pas pour n'importe qui. Pleurer pour elle.
Mon grand père m'a fait pars d'un don. Je ne ressent seulement la tristesse pour les personnes qui compte pour moi. Celles sans qui ma vie n'aurais que peu de signification. Celles pour qui vous avez un objectif à remplir. Celles que vous regretterais. Celles pour qui vous vous en voulez bien qu'elles vous assurent que se n'est pas de votre faute. Il me faut les pleurer.

Pleurez n'est pas une marque de faiblesse. Au contraire. Ne pensez pas que pleurer c'est être faible. N'ayez pas peur de pleurer.

Je te remercie papy, de m'avoir donner cette force. Je te remercie du fond du coeur. Et je me souvient. Lorsque tu été déjà sur ton dernier lit. Tu as dit : "quand j'irais mieux je te la réparerai ta barrière". Et j'ai d'autre souvenir. Et j'aurais tant aimer te connaître. Je tacherai de retrouver cette cassette ou tu me fait escalader l'échelle et que je suis encore en couche culotte...

Merci.


Pablo

Publié dans mon-moi

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